Nous sommes artistes, nous aimons danser mais nous nous interrogeons sur l’avenir. Plutôt que d’en faire un vecteur d’anxiété, nous avons décidé d’en faire une source de motivation – Pauline Lida
C’est l’histoire de trois danseuses et d’un collectif artistique, qui mettent leur art au service des enjeux écologiques.
L’émotion du mouvement au service de l’engagement climatique !
Le collectif est né en 2021, par trois danseuses talentueuses Pauline Lida, Justine Sène et Jade Verda, qui se sont rencontrées pendant leurs études, à Sciences Po.
Au moment d’entrer dans la vie professionnelle, Jade, Pauline et Justine se sont demandées quoi faire pour avoir un impact. Elles ne voulaient pas intégrer un système dans lequel elles ne croyaient pas, mais faire quelque chose d’utile pour ces prochaines années qui sont d’importance capitale.
Ces trois jeunes femmes de 23 ans ont décidé de passer par l’art, en utilisant la danse comme vecteur de mobilisation face à l’inaction politique et à l’urgence climatique.
Danser pour éveiller les consciences, c’est l’ambition du collectif Minuit 12 qui par la danse, incite le spectateur à s’affranchir de la simple contemplation et à se mettre en mouvement.
Par le corps, on touche les gens plus intimement. Si par nos mouvements tu ressens dans ton fort intérieur que ce dont on te parle c’est ton environnement, ton futur, les espèces avec qui tu partages cette terre, c’est fort. La danse, à l’origine, c’est créer des sensations et des émotions, et si on peut les orienter vers l’écologie, c’est très puissant.
En transmettant des messages par la danse, le collectif Minuit 12 matérialise et conscientise des enjeux de transition qui peuvent parfois paraître intangibles. Les idées prennent vie, par le biais d’une recherche chorégraphique engagée.
Le collectif artistique produit donc ses propres spectacles comme :
Écume, dans lequel des danseurs interagissent avec des vidéos projetées pour explorer notre lien à l’environnement, en particulier notre rapport à l’eau
RécitS qui évoque les liens intimes avec la nature et la biodiversité
Magma, une série de workshops sur le thème « Art et activisme écologique ».
Le point commun de toutes ces créations, c’est l’émotion, comment l’art peut toucher et donc sensibiliser aux sujets brûlants du climat et de la biodiversité avec pour matière première le corps.
Ces chorégraphies sont réalisées par un collectif pluridisciplinaire d’artistes, principalement âgés de 19 à 30 ans, adeptes de la danse contemporaine au hip-hop en passant par le locking, parce que pour toucher un public large et que chacun se sente représenté, il faut mobiliser différentes esthétiques.
Avoir cette force du groupe est puissante. On a envie d’inviter d’autres artistes à nous rejoindre, notamment certains qui ne sont pas dans les codes d’une culture privilégiée. Nous avons envie de pouvoir parler aux gens, peu importe leur background. De créer un nouveau langage commun contemporain, universel et de faire ressentir les individualités de chacun·e à travers la danse.
Convaincues que c’est en se rassemblant qu’on peut faire bouger les choses et que l’écologie se ressent dans les corps, ces corps qu’on habite tous, Jade, Justine et Pauline invitent les artistes à sortir des salles de spectacle et à s’engager.
Car la transition écologique doit se faire dans la forme et la pratique de la culture, mais aussi dans les récits.
Nous sommes très heureux d’avoir soutenu cette initiative dès son origine et de la voir grandir aujourd’hui.
Pour permettre à de nouveaux projets de naître, grandir et soutenir les jeunes générations, rejoignez MoHo4Young comme mécène, partenaire ou mentor.
Aidez-nous à donner la place à ces jeunes générations d’écrire des récits d’avenir plus positifs. Ensemble, imaginons et engageons nous vers un monde plus durable, solidaire et désirable.
Écouter la voix des jeunes générations n’est pas seulement un acte de générosité, c’est un investissement dans un avenir où l’espoir, l’innovation et l’inclusion deviennent les piliers d’une société florissante – Nelson Mandela
C’est l’histoire d’un garçon issu de quartier prioritaire des rêves plein la tête.
Final Score est le premier long-métrage de Mehdi Saadi, qu’il a réalisé, écrit et produit, depuis 2019.
Un projet ambitieux, impliquant plus de 250 personnes, et de nombreuses institutions, dont la ville de Nanterre, la maison Daniel Fert, les lycées Joliot-Curie, Louis-le-Grand & Evariste Gallois.
Le premier objectif du film est avant tout d’illustrer que ce n’est pas parce qu’on est jeune, qu’on ne peut pas être capable d’aspirer à de grands rêves.
Un film réalisé par un jeune issu de quartier prioritaire qui montre qu’en s’unissant, le fait de venir d’horizons différents, nous apporte à tous et toutes de l’expérience, des connaissances et surtout nous apprend à vivre ensemble.
Final Score est l’histoire de l’ascension sociale de Dylan, jeune vivant en banlieue, qui se voit offert une place au sein du prestigieux lycée Louis-le-Grand. Mais des événements étranges vont marquer à jamais la vie de Dylan.
Travaillant depuis 3 ans sur ce long-métrage, Medhi a fait appel à MoHo4Young pour la post-production du projet.
Accorder la parole aux jeunes générations revêt une signification profonde dans la construction d’une société ancrée dans des valeurs positives et des récits sociaux édifiants. Les jeunes sont les gardiens de l’avenir, porteurs d’une énergie créative et d’une volonté de changement.
En leur offrant la possibilité de s’exprimer, nous permettons l’émergence de messages clés et de récits qui reflètent leur vision optimiste et leur engagement envers un monde meilleur.
Les jeunes générations sont souvent animées par un désir ardent de résoudre les problèmes sociaux et environnementaux, et leur voix peut inspirer des actions concrètes.
En les encourageant à partager leurs expériences et leurs idées, nous favorisons la création d’une culture positive, mettant en lumière des initiatives exemplaires et des succès collectifs.
La parole des jeunes devient ainsi un catalyseur puissant pour forger une société où l’espoir, l’inclusion et la coopération sont au cœur des récits sociaux, contribuant ainsi à bâtir un avenir plus prometteur pour tous et toutes.
Aidez-nous à leur donner la parole pour qu’ils donnent à l’avenir une dynamique plus positive.
Les jeunes ne sont pas seulement l’avenir, ils sont le présent. Leurs voix, leurs idées et leur énergie sont essentielles pour façonner le monde d’aujourd’hui et de demain – Malala Yousafzai
C’est l’histoire de 5 lycéens qui voulaient reprendre leur place de citoyen.
Cité des chances est une association créée en janvier 2018 et née de l’envie de lutter en faveur de l’égalité des chances et de la volonté de partager et de s’engager à d’autres jeunes.
Ce projet a été lancé par deux lycéens, très vite soutenus et rejoints par leurs amis. Cité des chances c’est donc 5 membres fondateurs qui se sont engagés à donner la parole aux jeunes et à leur donner les outils nécessaires pour qu’ils s’approprient les affaires publiques.
Sentiment partagé par de nombreux jeunes, l’association a rapidement été rejointe par une soixantaine de bénévoles. Et compte désormais 6 antennes.
Leur volonté : débarquer dans le maximum de département pour permettre aux jeunes les plus éloignés des affaires publiques de se sentir légitimes pour participer au débat démocratique.
Ce projet a 3 objectifs
lever l’auto-censure chez les jeunes, leur faire prendre conscience qu’ils ont des idées, une voix et qu’elle doit être entendue ;
leur permettre de mieux connaître l’écosystème politique et son fonctionnement ;
faire en sorte que les jeunes s’engagent davantage dans la citoyenneté (vote, associations, militantisme…)
Ils ont donc lancé le projet “Un parcours citoyen” pour aider concrètement les jeunes à s’exprimer et comprendre le fonctionnement de nos institutions grâce à la pratique :
atelier d’éloquence
simulation parlementaire
visite à l’assemblée nationale
débat à la cité à voté pendant les élections
Un parcours sur 3 ans pour permettre aux jeunes de s’emparer des questions publiques, de ne plus s’auto-censurer, et de s’engager.
Pour que les jeunes s’approprient le débat public et les lieux de pouvoir.
Afin de compléter ce premier projet, l’association a également lancé le projet “Orientation” pour lutter contre l’auto censure et offrir un meilleur accès à l’information sur l’enseignement supérieur et montrer que l’engagement n’est pas réservé à quelques filières.
Entourée par d’autres associations comme Article 1 ou tous élus ainsi que par Animafac, Cité des Chances a réussi à développer l’association en 3 ans.
Malgré une motivation sans faille et un travail sans relâche, ces 5 lycéens avaient besoin de soutien financier, humain et de visibilité.
MoHo4Young leur a donc permis de développer leurs projets au sein de l’association et de leur donner tous les pouvoirs d’agir.
Le lien entre les générations est le fil d’or qui tisse la trame de notre société, reliant l’expérience du passé à l’espoir du futur – Margaret Mead
C’est l’histoire d’un projet mené par l’AFEV pour créer du lien, donner de l’espoir, se rassembler en collectif, apprendre, se réunir.
L’AFEV, ou Association de la Fondation Étudiante pour la Ville, est une organisation française à but non lucratif fondée en 1991. Son objectif principal est de favoriser l’engagement des étudiants dans des actions solidaires et citoyennes, notamment en intervenant dans les quartiers populaires.
Elle met en relation des étudiants volontaires avec des enfants et des adolescents issus de milieux défavorisés, afin de les soutenir dans leur parcours éducatif et de favoriser leur épanouissement.
Elle encourage également la participation active des jeunes bénévoles dans la vie associative, renforçant ainsi le lien social et la solidarité au sein des quartiers.
L’AFEV promeut ainsi une vision de l’engagement étudiant comme levier de transformation sociale, en contribuant à la lutte contre les inégalités et à la construction d’une société plus inclusive.
En 2022, L’AFEV a postulé à l’appel à projets MoHo4Young avec un tout nouveau projet nommé Destination finale.
Un court métrage participatif réunissant des habitants des quartiers prioritaires de tout âge pour un projet intergénérationnel commun.
“On part souvent du principe qu’on ne peut pas, qu’on n’y arrivera pas, qu’on ne peut pas le faire. On se met souvent des barrières. Mais ces barrières on peut les lever. Et un des moyens de les lever, c’est d’être bien accompagné. Ce projet n’aurait jamais pu voir le jour sans le soutien de MoHo4Young” déclare Pierre Jean, à l’initiative du projet.
Ce court métrage a été diffusé de nombreuses fois dans des quartiers prioritaires normands pour réunir les habitants et les sensibiliser.
Les aînés, gardiens précieux de l’expérience, ont pu partager leurs récits, empreints de souvenirs et de sagesse et leurs savoirs. Les jeunes, porteurs d’une énergie débordante et de rêves insatiables, ont pu bénéficier des conseils éclairés des aînés.
Ces derniers, à leur tour, ont été propulsés par la vitalité, l’optimisme et les esprits innovants des générations émergentes.
Ensemble, ils forment une communauté unie, où le respect pour le passé s’allie à l’enthousiasme pour l’avenir.
Un exemple vivant de l’importance de connecter les générations pour bâtir un présent harmonieux et un avenir prometteur.
La mobilité n’est pas simplement un mode de transport, c’est un mode de vie – Pico Iyer
C’est l’histoire de Paul Ravet et Octave Kleynjans, deux étudiants passionnés de vélo souhaitant favoriser la mobilité douce.
Paul cultive un réel amour pour l’objet et la mécanique, il aime s’émerveiller devant un beau vélo. Octave, lui, l’apprécie pour son aspect sportif et pratique.
En 2021, suite à un vol de vélo à Lyon et aux enjeux environnementaux actuels, Paul et Octave se renseignent et dressent plusieurs constats :
le transport représente 1/3 des émissions françaises de gaz à effet de serre, devant le bâtiment, l’agriculture et l’industrie
la voiture constitue l’un des principaux modes de transport au quotidien pour 72% des français
plus de 3 millions de vélos seraient volés chaque année en Europe, dont entre 400 000 et 500 000 en France selon la FUB
Ces constats sont clairs, l’urgence de décarboner la mobilité nous impose de revoir nos pratiques. Les vols de vélo freinent la mobilité douce.
Il n’est plus temps de s’indigner de la situation, mais bel et bien de passer à l’action.
Ils décident d’agir en testant à court terme une solution collaborative. Selon eux, elle est la seule apte à restaurer la confiance des cyclistes envers leur stationnement.
Ils se questionnent : “Le moment où on se sent le plus en sécurité avec son vélo, c’est quand il est chez nous. Alors pourquoi ne pas reproduire ce sentiment de sécurité, mais chez d’autres personnes ?”
C’est ainsi que l’idée d’offrir une “home” au vélo est née, d’où le nom : Velhome.
En 2021, Octave et Paul décident donc de créer l’association Velhome, une plateforme associative à but non lucratif qui permet aux cyclistes de garer leur vélo gratuitement et en sécurité chez des particuliers en France, Belgique et Suisse.
Cette application s’adresse à tous les cyclistes dans toutes sortes de situations :
Les cyclotouristes, le temps d’une visite ;
Les cyclistes occasionnels, pour des stationnements ponctuels en ville, le temps d’un achat, d’un rendez-vous, d’une sortie en ville… ;
Les cyclistes quotidiens pour des stationnements réguliers chez un voisin tous les soirs ou à proximité de son travail
Outre son engagement environnemental, il s’agit également de “créer de la discussion et du lien entre ceux qui partagent la mobilité douce qu’est le vélo” explique Paul Ravet.
Mais ils ne souhaitent pas s’arrêter là !
Fort du constat qu’il n’existait pas jusqu’ici de système, au niveau national, permettant aux cyclistes de voir précisément où ont lieu les vols de vélos, Paul et Octave ont décidé de créer, en mars 2022, une carte nationale interactive des vélos volés.
“On sait que seulement 7% des vélos volés en France sont retrouvés par leurs propriétaires. La nouvelle carte interactive Velhome a pour but d’aider les cyclistes à augmenter leurs chances de retrouver leur vélo volé. L’objectif est de créer une base de données vivante, un système de tracking beaucoup plus complet que ce qui existe aujourd’hui.” a déclaré Octave Kleynjans, co-fondateur Velhome.
La FUB (Fédération française des usagers de la bicyclette) estime entre 400 000 et 500 000 le nombre de vélos volés en France, chaque année. Sachant que ces chiffres sont bien en dessous de la réalité puisque moins d’un quart des victimes ont porté plainte au commissariat ou à la gendarmerie. La grande majorité des vols ne sont donc pas déclarés.
Cette carte permettra ainsi de répertorier un plus grand nombre de vélos volés, et pas seulement ceux déclarés officiellement, et de laisser ainsi une trace de son vol.
Les victimes de vols peuvent gratuitement rechercher un vélo volé, selon plusieurs critères tels que la zone géographique, la ville, la rue, la date du vol, la marque du vélo, sa couleur, son type, son numéro d’identification.
Velhome a été cité parmi les « 10 meilleures applications pour mieux utiliser son vélo en ville » par Cleanrider.
L’art est une arme chargée de futur – André Breton
C’est l’histoire de 3 copines et d’une troupe de comédiens.
En mai 2021, elles sont trois – Angèle, Jeanne et Ninon – à se rassembler autour de l’envie de monter un projet collectif et artistique en Charente-Maritime. En pleine crise COVID, toutes trois venant de régions différentes, elles étaient à la recherche d’un point de départ.
C’est ici que née “Les gaillardes”, une troupe de théâtre éco-responsable qui organise, chaque année, une itinérance à vélo, à travers la Charente-Maritime.
Vélo-cyclistes au quotidien et ayant envie de s’engager dans une démarche éco-responsable, elles choisissent l’itinérance comme mode de création et de transport. Elles prennent le parti d’aller à la rencontre. Entourées des 9 artistes, d’un photographe et d’un illustrateur pour créer du lien entre les territoires, les habitant.e.s, les touristes, les programmations artistiques.
Une fois le projet imaginé, c’est un gros début mais rien n’est fait. Il leur faut maintenant le soutien financier et humain – l’argent et les compétences – pour concrétiser un tel projet.
Les Gaillardes candidatent au premier appel à projets de MoHo4Young.
Le verdict est tombé, 1 mois plus tard : elles sont retenues.
MoHo4Young devient alors leur tout premier soutien et partenaire officiel leur permettant ainsi d’en développer d’autres pour lancer la première édition en juillet 2022.
Résultat de la première édition : 2 communes, 2 lieux associatifs et 2 lieux non-théâtraux. Plus de 600 spectateur.ice.s et 20 cyclistes y ont participé. 6 voyages à vélo entre 26 et 37 kilomètres passant par des communes, des lieux du patrimoine, des points d’eau…
Mais le périple ne va pas s’arrêter là.
Au vu du succès de cette première édition, elles veulent réitérer l’année prochaine et aussi les années qui suivront.
Elles candidatent donc – de nouveau – à la seconde édition de l’appel à projets MoHo4Young.
Nous nous interrogeons donc sur la possibilité pour les lauréats de re-candidater à nouveau. Finalement, nous actons : tous les lauréats des saisons précédentes pourront re-candidater. Chaque année, le comité de sélection (composé des mécènes, de parents et d’enfants) pourra choisir 2 lauréats que nous accompagnerons à nouveau.
Et comme quoi ce projet a de la suite.
Les Gaillardes sont à nouveau élus pour la saison 2 de l’appel à projet.
En août 2023, c’est une troupe de 22 personnes parcourant 277 km en 10 jours à travers le Nord de la Charente-Maritime. Plus de 800 spectateurs se sont joints à l’aventure des 9 représentations d’un procès poétique et musical, des 2 visites théâtralisées et des 8 ateliers de 3 types différents.
Lors de ce dernier festival, elles proposent une plongée dans un univers absurde et dystopique peu éloigné du nôtre. Un spectacle sous forme de procès dans lequel, les acteur.rice.s cherchent les responsables du retrait de la mer en Charente-Maritime. Vidé de son eau, le département a dans le même temps perdu son nom et est redevenu la Charente-inférieure.
Un spectacle proposant un regard artistique, dénué de morale, autour des problématiques environnementales actuelles, faisant appel à des légendes locales (Mélusine, les ganipotes…), à des personnages historiques qui ont marqué la région (Pierre Loti, Jeanne d’Arc…) ou encore à un bourreau en grève, un procureur mélomane, un greffier agent double, une tavernière danseuse et un « band américain ».
Appelé à la barre pour témoigner, accusateur ou accusé, ces légendes charentaises renaissent de leurs cendres et mettent tout en œuvre faire revenir la mer et sa puissance poétique afin de rendre son nom et son éclat à la Charente-Maritime. Les spectateur.ices sont invité.e.s à être des témoins actif.ve.s de ce procès.
Un très beau projet artistique se structurant autour de l’accessibilité à la culture, de l’éco-responsabilité du spectacle vivant et de la promotion d’artistes émergents.
Nous avons été le premier soutien, quand certains n’y croyaient pas. Nous continuons de les soutenir.
De très belles initiatives comme celle des gaillardes existent mais manquent malheureusement de financement, de compétences, de réseau pour les concrétiser. Les jeunes ne demandent qu’à agir mais n’ont pas tous les pouvoirs. Sans ces clés indispensables, ils ne pourront pas y arriver !
Aidez- nous à leur donner la main et le crayon pour qu’ils dessinent l’avenir en lui donnant une dynamique positive.
À chaque pas, un peu de moi se mêle à la Terre. À chaque pas, la Terre me donne un peu d’elle. Aucun pas n’est vain, tout a un sens – Sarah Marquis
Une reconnexion entre l’école et la nature.
C’est l’histoire de jeunes ambassadeurs du climat âgés de 10 à 15 ans.
Ce projet, c’est avant tout une grande aventure humaine et scientifique visant à sensibiliser au dérèglement climatique qui s’inscrit dans le service d’un groupe d’acteurs : enseignants, acteurs sociaux, voyageurs et chercheurs.
L’idée du projet est partie d’une prise de conscience que quelque chose se joue et qu’il faut enquêter sur le terrain et se faire sa propre idée. Avec comme mission la découverte de sa vraie nature, au sein de la nature.
Parrainé par l’aventurier Nicolas Vanier et Yann Arthus-Bertrand, ce projet ambitionne d’écouter ce que la terre et les enfants nous réclament pour l’avenir du genre humain.
Le projet Cap au Nord a été fondé par Philippe Nicolas, enseignant chercheur en sciences d’éducation à l’environnement. C’est un projet pédagogique à l’échelle nationale placé sous le haut patronage du ministère de la Transition écologique.
C’est en vue d’une expédition polaire en Islande pour constater sur le terrain des conséquences du réchauffement climatique que 15 ambassadeurs de 10 à 15 ans ont postulé au premier appel à projets MoHo4Young.
En semi-autonomie et encadrés par une équipe de professionnels enseignants, chercheurs et explorateurs, ces jeunes ambassadeurs, répartis en différents pôles, ont pour objectif de récolter des données scientifiques autour de 4 thématiques :
La volcanologie
L’océanographie
La biologie marine
La glaciologie
Ces données, pour certaines inédites, ont été présentées à l’ONU par les ambassadeurs et sont aujourd’hui exploitées par des scientifiques français.
Je pratique la voile à l’année et je suis ravie d’étudier l’incidence du réchauffement climatique sur les océans.
Elisa Delahaye-Franberg – spécialiste de l’océanographie @ 14 ans
MoHo4Young a été un des premiers soutiens du projet et a permis à Cap au nord de se doter d’un drone équipé d’une caméra thermique afin de faire des relevés photographiques et des images.
En effet, la volcanologie est un domaine qui ne peut pas être étudié sur le volcan, car il est en éruption en Islande.
Ainsi qu’une caméra GOPRO, pour les sorties en Kayak de mer afin de photographier les baleines (car les baleines sont cataloguées grâce aux nageoires caudales).
En vue d’une prochaine expédition scientifique de 12 jours au Groenland en 2024, Cap au Nord a postulé à la saison 2 de l’appel à projets MoHo4Young et a été élu de nouveau par le jury.
Le nom Groenland, qui signifie littéralement « Pays vert », est ici l’occasion d’encourager un réveil des consciences pour l’avenir du monde.
En abordant la fonte programmée des glaces de l’arctique et de l’antarctique, cette nouvelle expédition prendra la forme de deux volets distincts et complémentaires.
Le premier anthropologique, apprendre ce que c’est d’être homme à la lumière de la culture des Peuples des glaces ; le second plus rationnellement scientifique avec la transmission et l’appropriation de la démarche expérimentale en vue des observations polaires conduites au Groenland.
En convoquant la notion de service à tous les degrés de cette aventure, service des enfants, service des acteurs sociaux, service de l’école, service de la planète, Cap au Nord donne à vivre et à ressentir une autre façon de se relier au vivant et de prendre conscience de sa capacité d’action.
Vous pouvez nous aider à rendre service à tous ces projets en rejoignant MoHo4Young comme mécène, partenaire ou mentor.
MoHo4Young – À l’école : nos déchets, nos ressources
Le seul endroit où vos rêves sont impossibles c’est dans votre tête – Robert Schuller
C’est l’histoire d’une sœur et de son frère, Ninon et Paul âgés de 12 et 10 ans.
Ils sont de loin les plus jeunes à avoir candidaté à l’appel à projets MoHo4Young.
Nous les prenons très souvent pour exemple, parce que :
Petit 1, on nous questionne souvent sur la tranche d’âge de notre appel à projet (8-30 ans). “Mais à 8 ans on porte déjà des projets engagés ?”. Non seulement, ils sont légitimes, mais ils en sont tout à fait capables. Cet article en est un bel exemple !
De 2 parce que c’était, de fait, le projet le moins mature. Ils n’avaient pas créé d’asso. Ils étaient tout juste à l’idéation du projet. Ils avaient présenté un croquis au jury. Et pourtant, si vous saviez tout ce qu’ils ont accompli depuis…
Enfin parce que quand on prend connaissance de leur projet et de leur niveau de maturité, on se demande ce qu’on faisait à leur âge. Et on prend définitivement conscience que la jeune génération est plus que prête à en découdre.
Ninon et Paul sont partis d’un constat BASIQUE/SIMPLE : à la cantine scolaire chaque midi, on gaspille (beaucoup). Pourtant, même en France, tout le monde ne mange pas à sa faim. Ce constat les a énormément touchés et attristés. Ils avaient l’impression d’être les acteurs et actrices d’un scénario auxquels ils n’avaient absolument pas envie de participer.
Accompagnés de leurs parents et de leurs camarades de classe, ils ont réfléchi aux solutions, aux pistes d’amélioration pour leurs établissements scolaires afin de pallier ce problème.
Ils ont trouvé !
Ils vont créer une application mobile pour recenser le nombre de jeunes qui déjeuneront à la cantine le midi, leur faire voter les repas. Ça diminuera les quantités d’aliments gaspillés.
Ce n’est pas tout ! Avec les aliments non consommés, ils les apporteront aux sans-abris.
Mais ce n’est pas tout ! Les déchets alimentaires, ils les revaloriseront en croquette pour leurs animaux.
Et ce n’est pas fini ! Ils ont créé unpoulailler éducatif au sein de l’école pour se reconnecter au vivant.
Et pour finir ! Ils ont créé un club de sensibilisation pour éduquer les petites sections.
Cette fois-ci c’est tout (en tout cas pour le moment).
Croyez-le ou non, en seulement 1 an, ils sont passés d’une idée et d’un simple croquis, à la réalisation de tous ces projets.
Je ne vais pas vous le cacher, j’ai versé ma petite larme à plusieurs de leurs étapes, de leurs succès que ce soit en les voyant pitcher sur scène devant 300 personnes avec l’aisance de véritables entrepreneurs, à la lecture de quelques uns de leurs mails accompagnés de photos ou encore lors de leur venue au MoHo avec en main leur affiche renvoyant vers le QR code de l’application active.
Bien évidemment, ils sont passés par de nombreuses émotions. L’anxiété en se rendant compte des nombreux enjeux planétaires auxquels nous faisons face. Le doute de ne pas être légitime, de ne pas être à la hauteur. La peur de ne pas y arriver. La déception de voir de nombreux acteurs et personnes ne pas croire en eux.
MoHo4Young a été créé pour donner à la jeune génération les pouvoirs d’agir, à n’importe quel âge, sur n’importe quel sujet à impact et à n’importe quel niveau de maturité.
Nous avons cru en eux et nous continuerons de le faire.
Puisque la jeune génération, elle, n’arrêtera jamais de se battre, et ce à n’importe quel prix !
Un Collider c’est l’idée de faire vivre de manière pérenne et continue des populations différentes dans un même espace. Et c’est l’enjeu de MoHo HQ avec ses 6000 m2 en résidence et 1500m2 ouvert au public ralliant étudiants, startups, entreprises, chercheurs…
Mais ce lieu est d’abord le véhicule d’une vision plus grande portée par ses co-fondateurs Oliver Cotinat et Nicolas Geray : créer des coalitions d’acteurs différents pour travailler ensemble sur les grands enjeux de Société. MoHo porte actuellement plusieurs coalitions avec ses partenaires (BCG, makesense, The Shift Project, Ceebios…) : la diminution de la pollution plastique, la création de nouvelles mobilités durables, la transformation du rapport Villes et Vivant et un programme, à part, MoHo4Young pour soutenir la nouvelle génération dans leurs projets associés à l’inclusion et au climat.
Dans cet extrait d’interview de Génération Do It Yourself, Mathieu Stefani invite Olivier Cotinat sur la genèse de MoHo et de son ambition. Cette séquence de 10mn en dit beaucoup sur ce que doit être la vision d’un entrepreneur face aux enjeux actuels. Elle en dit beaucoup sur sa capacité à créer un objet, un produit, un service qui s’aligne à ses valeurs et qui embarque les tiers. Elle en dit beaucoup sur ces entreprises contributives.
“Les grands changements sociaux ont commencé par ceux qui ont imaginé que c’était possible” Cyril Dion
Une expédition polaire en Islande, pour que les 10-15 ans puissent constater sur place les conséquences du réchauffement climatique, un média qui permet de tout savoir pour enclencher sa transition écologique, une exploration pour étudier les communautés apprenantes afin d’accélérer la transition écologique et sociale, un documentaire mettant en avant ceux qui s’engagent dans les organisations pour les transformer de l’intérieur, un poulailler et la création d’un circuit court pour transformer les menus des cantines… autant de projets enclenchés par des 8 (!!!) – 30 ans pour transformer notre quotidien – et qui n’auraient peut-être pas vu le jour sans un soutien à leur début.
Ces premiers pas vers l’entrepreneuriat sont à la fois fragiles et immenses. Souvent ils enclenchent une curiosité, une façon d’être, de voir et de recevoir. Ils sont à la fois essentiels et timides. C’est l’idée derrière MoHo4Young.
#MoHo4Young est apparu pendant le COVID. La radio était allumée et je travaillais sur la série des MoHoTalks. Le journaliste parlait de ces enfants à qui l’on imposait les masques, de ces ados qui ne pouvaient plus suivre leurs études, de cette génération, celle qui construit demain, à qui, on retirait plusieurs mois d’études, de projets, de rencontres, de soutiens. L’urgence de la situation les plaçaient à côté, en spectateur de ce que leurs aînés avaient provoqué. Une dame prend la parole “oui bah ca va, nous aussi on a vécu des moments difficiles, ils vont s’en remettre”. Ils vont s’en remettre… Je me ré-entends dire tout haut “je ne sais pas, je ne suis pas certain”. Dans un des derniers Talks, Claudie Haigneré, devant une salle dont les 5 premiers rangs étaient remplis d’enfants, expliquait combien le récit d’un avenir heureux est essentiel pour les jeunes générations.
Alors nous avons fait un exercice avec l’équipe et les fondateurs de MoHo, Olivier Cotinat et Nicolas Geray. Dans toutes les entreprises créées, il y a à un moment un déclic. Une évidence qui engage. Souvent elle est très personnelle. Jean Charles Samuelian a créé Alan suite à la maladie de son grand-père. Quentin Sannié à créé Devialet en pleurant d’émotion à l’écoute d’un son. Pourquoi avaient-ils créé MoHo ? Pour résoudre les grands enjeux contemporains en associant la multitude dit le pitch. Ok c’est vrai, c’est essentiel. Mais pour quoi ? Pour qui ? Pour leurs enfants. MoHo est un projet qui a été créé et imaginé pour les générations à venir. Ce projet tellement ambitieux est un leg. Nous avons alors décidé d’aller au bout de cette démarche et d’orienter MoHo vers cette idée : inscrire les jeunes partout dans les programmes et les soutenir dans leurs démarches personnelles. En cette période de Covid (et après Covid) surtout leur dire qu’il faut qu’ils tentent, qu’ils testent, qu’ils goûtent au projet et à l’entrepreneuriat.
Ainsi est né MoHo4Young. Avec l’équipe et en particulier avec la motivation, le dynamisme, la pertinence d’Anna et de Bénédicte (et un immense merci à Lucas Francou Damesin), nous avons été chercher des soutiens externes . Nous avons sollicité notre réseau (et un autre immense merci à Stéphanie Ampart pour nous avoir permis d’initier un partenariat avec Ulule). Nous avons préparé une campagne de Crowdfunding à la hauteur de celle imaginée chez NUMA en 2016. (à relire ce superbe texte précédent la campagne de Ludovic Roubaudi)
Objectif : réunir 30 000 euros auprès des citoyens pour permettre de soutenir ensuite 8 projets non profit, porté par des 8-27 ans, sur les enjeux environnementaux et sociétaux. L’idée du non profit est que seul compte l’audace, l’engagement. Nous voulons leur permettre d’enclencher quelque chose, de prendre goût au challenge. MoHo4Young soutiendra à hauteur de 3000€ les lauréats et mettra à disposition ses ressources et des mentors.
Le dispositif est préparé 3 mois en amont, un film de présentation, des vidéos d’ambassadeurs… Chaque texte est pré-écrit, testé, on crée un planning de diffusion, on fête chaque centaine d’euros gagné : la folie du premier millier, la surprise du palier à 10.000, la sidération à 50.000 et l’accélération et la prise d’adrénaline “on y va on fonce on double” pour atteindre 100.000€ !!! 100.000 euros en 6 semaines !!!
Puis s’est enclenchée la suite : sélection de dossiers, composition de jury incluant des enfants et l’enclenchement du mentoring.
Aujourd’hui MoHo4Young est à sa seconde saison avec 16 lauréats.
On y retrouve Paul et Ninon de “À l’école : mes déchets mes ressources”, qui visent à réduire les déchets alimentaires de la cantine, à apporter le reste aux sans-abris et à les valoriser en croquettes pour leurs animaux ainsi qu’à créer un poulailler dans leurs écoles (mais pas que… ils vont jusqu’à créer une application).
Il y a aussi le Collectif Minuit 12 soutenu également par la fondation pour la nature et l’homme, qui sensibilise sur les enjeux environnementaux via la danse.
Les Gaillardes une troupe de théâtre qui organise chaque année une itinérance à vélo éco-responsable à travers la Charente-Maritime.
Cap au Nord, une expédition polaire en Islande, pour que les 10-15 ans puissent constater sur place les conséquences du réchauffement climatique.
Blutopia une association qui vous encourage à agir pour préserver l’océan.
Velhome des parkings vélo sécurisés et une entraide entre cyclistes.
Agir pour devenir porté par Sylvain (De Fatman à Ironman) contre le harcèlement scolaire et l’obésité.
Into the Tribes porté par Hugo qui crée une exploration pour étudier comment apprendre ensemble à cultiver une société écologique et sociale en s’immergeant dans une diversité de communautés apprenantes en Europe.
Séjour rencontre des sphères une immersion, portée par les Tambourlingueurs et confkids, rassemblant des jeunes de la protection de l’enfance, des étudiant.e.s, artistes et intellectuels pour réfléchir ensemble sur les enjeux d’avenir et l’idéation de solutions.
Les Eclaireurs, le second documentaire (après Ruptures) d’Hélène et Arthur qui éclairera sur l’engagement écologique et social au sein de son métier et la quête de sens là où on ne parle pas habituellement d’écologie.
Le Relais Jeunes, un périple à vélo pour questionner le rapport de nos sociétés aux énergies fossiles.
Ecoyako de Marina, un média écolo sur les réseaux sociaux à destination des jeunes, qui a pour missions de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux écologiques et climatiques.
Final Score, un film réalisé par un jeune issu de quartier prioritaire qui montre qu’en s’unissant, le fait de venir d’horizons différents, nous apporte à tous et toutes de l’expérience, des connaissances et surtout apprend à vivre ensemble.
Dansons nos vies, un événement sur deux jours qui rassemble les citoyen.ne.s, mêlant concerts, spectacles, tournois, tables rondes et ateliers à Clamart.
Cité des Chances, une association née pour promouvoir l’engagement citoyen des jeunes de banlieues, en leur donnant des outils et en les accompagnant dans la vie citoyenne.
Destination Finale, un court métrage participatif, porté par l’Afev, réunissant des habitants des quartiers prioritaires de tout âge pour un projet intergénérationnel commun.
Ces jeunes entrepreneurs sont stupéfiants. Leurs projets sont des engagements pour transformer la société et c’est un véritable mouvement qui s’enclenche.
Nous souhaiterions permettre à de nouveaux projets d’apparaître, de grandir et de s’étendre. Et nous avons besoin de soutien. Un soutien financier, un soutien de temps, un soutien moral. La saison 3 se tiendra en 2024 et c’est le moment de nous rejoindre.
Les tickets sont adaptables, défiscalisés et vous suivrez en temps réel l’évolution de ces projets.
Vous êtes un particulier, une entreprise, rejoignez-nous pour financer ces projets et offrir du mentorat à ces jeunes entrepreneurs.