“La réussite aujourd’hui, c’est de contribuer autant que possible au bien commun.”
L’asso en quelques mots(ho) :
C’est un beau roman, c’est une belle histoire…
Ruptures, ça te parle ? Ce documentaire qui traite de la quête de sens et d’impact des jeunes diplômé.e.s.
Produit par nul autre que deux jeunes diplômés passionnants, Arthur Gosset et Hélène Cloître, qui ont opéré un changement de cap face aux enjeux environnementaux et sociétaux actuels.
Si ce passionnant documentaire a été leur premier chef-d’œuvre, ces deux optimistes résilients ne comptent pas s’arrêter là ! C’est là que les éclaireurs entre en jeu !
Leurs actions
La liste est longue et leur ambition de taille …
Créer le premier forum des voies à impacts écologique et social dans le Grand Ouest rassemblant 4500 personnes autour de stands, de tables rondes, de témoignages et d’ateliers mais aussi de job dating et d’agoras – Check
Inspirer les autres régions à en organiser un – Check
Réaliser un prochain documentaire mettant en avant des métiers du quotidien qui agissent de l’intérieur – work in progress.
MoHo4Young dans tout ça ?
Malgré ces nombreux succès, rien ne vaut le collectif pour monter des projets plus puissants et plus impactants.
Et c’est pour le développement de leur second documentaire “Les éclaireurs” qu’Arthur et Hélène se sont tournés vers MoHo4Young.
Pour vous teaser un peu le projet, partons dans les coulisses de leur prochain documentaire :
En quelques mots, l’idée est d’explorer les leviers et les freins que chacun a dans son métier pour s’engager et faire bouger les lignes ! Ce documentaire mettra en avant les engagements individuels et collectifs, afin de montrer que chaque métier peut être un métier de demain.
Après avoir parlé de la quête de sens des jeunes face à l’urgence écologique, ils cherchent donc à comprendre s’il est possible de faire bouger les choses de l’intérieur, en partant à la rencontre de personnes qui s’engagent dans leur organisation.
Ils recueillent actuellement des témoignages pour obtenir une palette diverse de parcours. Si tu as un profil en tête, n’hésite pas à les contacter : ici https://www.seisme.org/contact/
Vous avez hâte ? Nous aussi !
Ce qu’on retient
Les éclaireurs nous incitent à éclairer nos esprits sur les métiers de demain, l’engagement, la quête de sens, agir de l’extérieur ou de l’intérieur du système.
Leur ambition est de taille, aussi grande que les enjeux auxquels nous faisons face. Mais t’inquiète paupiette, tant qu’il y aura des gens comme Hélène et Arthur dans les parages, y aura de l’espoir !
MoHo a lancé une coalition multiacteurs sur la mobilité durable afin de travailler sur la décarbonation des trajets domicile-travail. Son objectif est de créer pour les référents mobilité en entreprise une méthode d’accompagnement au changement d’habitudes des actifs selon différents profils d’entreprises et de salariés.
Le trajet domicile-travail : un enjeu environnemental majeur
Le transport représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France, soit la première activité émettrice (Commissariat Général au développement durable, 2021), et 51 % de ces émissions de CO2 sont émises par les voitures particulières (Ministère de la Transition écologique, 2021).
Qu’il s’agisse du carburant, des particules de gommes laissées dans la nature, de l’impact constructeur ou des infrastructures nécessaires au déplacement, le transport contribue activement auchangement climatique, à la pollution de l’air, des sols et de la santé.
De plus, le taux d’occupation des voitures particulières pour des trajets inférieurs à 100 kilomètres est de 1,43 personne (Ministère de la Transition écologique, 2022).
Les trajets domicile-travail représentent un tiers des émissions de CO2 des déplacements des ménages avec leur véhicule particulier (INSEE, 2017) et soulèvent ainsi d’importants enjeux de décarbonation.
En parallèle, de nouvelles pratiques de mobilité se développent pour décarboner le transport et favoriser une mobilité partagée, autonome, connectée et multimodale.
Cependant, de nombreux freins persistent et ralentissent encore la transformation des habitudes de mobilité des actifs : manque de connaissance des entreprises pour construire une politique de mobilité bas carbone, ancrage des habitudes chez les salariés, décorrélation entre les solutions proposées et les usages, rigidité dans l’organisation du travail…
Enfin, l’imaginaire autour de la voiture et son confort freinent l’abandon de la voiture individuelle et soulèvent des enjeux de pédagogie et d’accompagnement au changement.
Les problématiques liées à la mobilité varient selon les territoires, avec des situations très différentes dans les communes situées en territoire rural ou semi-urbain, par rapport aux grandes métropoles urbanisées. En effet, les actifs des agglomérations de Caen, Paris ou Marseille ne disposent pas des mêmes solutions pour se rendre sur leur lieu de travail, en termes de diversité de solutions, de disponibilité ou de fréquence, de coût, d’aménagement et de qualité des infrastructures.
Enfin, selon une étude Ipsos de 2021, 9 actifs français sur 10 souhaitent réduire l’impact environnemental de leur mobilité. La récurrence des trajets domicile-travail en fait un enjeu essentiel dans la décarbonation de la mobilité.
De plus, changer son mode de déplacement sur un trajet quotidien ou fréquent comme le domicile-travail peut se répercuter sur le choix des modes de déplacement pour d’autres trajets, comme les loisirs, les courses, la dépose des enfants etc…
Au delà des enjeux environnementaux, une meilleure gestion de la mobilité domicile-travail permet d’améliorer la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT)
Les déplacements domicile-travail sont au cœur des mobilités du quotidien et touchent à la fois à la vie personnelle et à la vie professionnelle, faisant de la qualité de vie au travail un enjeu clé dans la gestion des trajets domicile-travail.
L’adaptation de l’organisation du travail au mode de déplacement d’un collaborateur, par un aménagement des horaires, une possibilité de télétravail ou encore une optimisation des espaces de travail, peuvent être des facteurs facilitant l’abandon de la voiture et le passage à une mobilité plus douce.
De plus, les mobilités actives, comme la marche ou le vélo, représentent un enjeu clé pour optimiser le bien-être au travail, améliorer la santé et ainsi créer un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.
La mobilité durable dans les trajets domicile-travail permet également plus d’inclusion à l’emploi. En effet, les alternatives à la voiture individuelle diminuent la dépendance des salariés à la voiture pour leurs trajets domicile-travail. Ces solutions permettent aux employeurs de développer une politique de recrutement plus inclusive, en touchant des publics qui ne possèdent pas de voiture individuelle pour ces trajets du quotidien.
L’accompagnement au changement, dimension essentielle dans la décarbonation des trajets domicile-travail
Qui dit quotidien dit… habitudes.
Avec la récurrence des trajets domicile-travail au quotidien, les habitudes ont la vie dure et sont un obstacle au changement. Le premier réflexe pour un trajet de 2 comme de 10 ou 20 kilomètres est souvent de monter dans sa voiture, même avec des solutions de mobilité bas carbone à disposition.
La voiture individuelle est souvent perçue comme plus confortable, plus rapide, plus sécurisante, et demandant moins d’efforts que des alternatives bas carbone.
L’accès au vélo, aux transports en commun, ou même la marche à pied, n’est donc pas systématiquement synonyme d’abandon de la voiture individuelle. Cet ancrage dans les habitudes nécessite ainsi une approche psychosociale, avec un accompagnement au changement d’habitudes pour repenser les façons de se déplacer, et changer ses réflexes.
Notre objectif : créer une coalition d’acteurs…
L’enjeu de la coalition initiée par MoHo en 2021 est la recherche de méthodes et de solutions pour les entreprises, par les entreprises, avec des experts dont résulte un travail pluridisciplinaire inédit :
mobilité durable avec Laura Foglia, experte en mobilité bas carbone,
organisation et qualité de vie au travail avec Gilles Picard, expert en qualité de vie et conditions de travail,
accompagnement au changement avec Sonia de Abreu, psychologue en accompagnement au changement social et durable.
Ce travail pluridisciplinaire s’appuie sur différentes parties prenantes de la démarche : des entreprises normandes, des acteurs solutions de la mobilité décarbonée, des collectivités territoriales et des étudiants.
Tous ces acteurs se réunissent avec les experts lors de temps d’intelligence collective pour travailler en multi acteurs sur les problématiques des trajets domicile-travail :
Le travail des experts repose sur une étude des politiques et pratiques de mobilité dans des entreprises sur le territoire normand, autour d’une zone de moyenne densité : la communauté urbaine de Caen la mer.
… et construire un outil commun en opensource pour transformer la mobilité domicile-travail
Comment une entreprise peut-elle accompagner le changement d’habitudes de ses salariés vers une mobilité décarbonée et inclusive ?
Cette étude des entreprises a pour but d’y répondre en permettant aux référents mobilité des organisations d’être moteurs de la transition dans leur entreprise en accompagnant le changement auprès des collaborateurs.
Le travail avec les entreprises permet également une implication des salariés et l’intériorisation de cet enjeu dans la culture de l’entreprise.
L’objectif de la coalition est de construire, à partir de l’analyse des experts dans les entreprises, un commun numérique en open source dédié à l’accompagnement au changement vers des pratiques de mobilité domicile-travail durables.
Cet outil sera publié à partir de septembre 2024 et comprendra des solutions et outils concrets :
une méthodologie de conduite de projet pour la construction d’un plan de mobilité selon les différents types de structure, leur taille, leur localisation, la façon dont elles traitent le sujet de la mobilité,
une pédagogie d’accompagnement au changement adaptée à différents profils d’entreprises,
des outils et solutions de mobilité durable, de nouveaux modes d’organisation du travail et des financements de solutions de mobilité bas carbone,
la possibilité de créer et rejoindre des communautés d’entreprises ayant mis en place des actions communes sur le domicile-travail.
Participez à l’étude et à la création du guide auprès des partenaires existants !
Vous êtes un acteur privé, public…? Vous souhaitez devenir partenaire d’une recherche inédite sur la mobilité domicile-travail ?
Le premier temps d’intelligence collective du programme a réuni tous les acteurs de la démarche autour d’un atelier de design fiction pensé et animé par la Fabrique des Mobilités. Retrouvez ici le récit de fiction issu de cette journée sur le futur de la mobilité domicile-travail en 2050.
Merci aux partenaires et intervenants de la démarche : le Fact et l’Anact, SNCF Lignes normandes, Keolis Caen Mobilités, Decathlon Logistique Cagny, CPAM du Calvados, Michelin, EM Normandie, Webhelp, Coulidoor, SAP Labs, Ex Aequo, RaiseLab, la Fabrique des Mobilités, Caen la mer, Sorbonne Université.
Comment écrire l’Avenir de l’Humanité grâce et avec la Nature ?
Le 14 mars 2024, MoHo, Ceebios et makesense ont organisé la première conférence du Cycle Ville et Vivant. Avec pour invité, le professeur Gilles Boeuf, expert mondial des enjeux de Biodiversité, Professeur au Collège de France et ancien Président du Muséum d’Histoires Naturelles. Nous avons réalisé un état des lieux sur le Vivant. Nous avons également exploré les émerveillements qu’il propose et sommes revenus sur l’urgence d’agir.
Cette conférence met en lumière la convergence entre la vie sous toutes ses formes et notre destinée collective. En examinant les interactions entre l’humanité et la biodiversité, nous mettons en avant le potentiel transformationnel du vivant pour l’Humain. La discussion invite à une réflexion active, sur la manière dont nous pourrions forger un avenir plus en harmonie avec les écosystèmes naturels. En somme, « Comment écrire l’avenir avec le Vivant ».
C’est finalement une invitation à explorer l’extraordinaire de la Nature, notre lien à elle et imaginer un avenir où l’homme et le vivant coexistent en équilibre.
Dépasser l’anthropocène, transformer notre rapport au Vivant.
Et si l’anthropocène, cette ère où l’activité humaine a un impact significatif sur la planète… était l’opportunité d’un nouveau départ ?
Le 19 mars 2024, à la Gaîté Lyrique, MoHo, Ceebios et makesense organisent une conférence passionnante questionnant l’anthropocène (définit comme la nouvelle époque géologique qui se caractérise par l’avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques. L’âge des humains et celui d’un certain désordre planétaire).
Car ne sommes nous pas au début d’autre chose ? Ne se dessine t’il pas actuellement une nouvelle relation au Vivant et aux écosystèmes qui nous entourent et dont finalement l’Humain fait partie.
Avec nos intervenants nous explorerons les différentes faces de cette « révolution » : la manière de se nourrir, la manière de se mouvoir et aussi la façon dont pourraient être imaginées demain les Cités Urbaines…
Cette conférence s’inscrit dans le cycle de la Coalition Ville et Vivant qui se déroule dans plusieurs villes en France dont Caen, Paris, Bordeaux, Marseilles…
Les intervenants :
Jean-Pierre Goux, mathématicien, ingénieur, entrepreneur, écrivain, conférencier et acteur engagé dans l’écologie. Son expertise se situe dans les domaines de la transition écologique, de l’énergie, de l’économie, de la prospective, de la technologie, de l’espace et des récits. Il est l’auteur du Siècle bleu et de Révolution bleue.
Pierre Gilbert, co-fondateur de Sator.fr, il est aussi prospectiviste en matière de risques climatiques. Auteur de Géomimétisme, réguler le changement climatique grâce à la nature, il concentre ses recherches sur les solutions de régénération bioinspirées. Co-auteur des 3 manifestes pour une écologie culturelle, il s’intéresse également à la psychologie de la transition, et notamment au rôle de l’inconscient individuel et collectif.
“Celui que l’on a longtemps appelé FATMAN deviendra IRONMAN.”
L’asso en quelques mots(ho) :
La vie est loin d’être un long marathon tranquille. Et ce n’est pas Sylvain qui dira le contraire…
Laissez nous vous raconter l’incroyable histoire d’un jeune homme dont le parcours semé d’embûches ne l’a pas empêché de prendre la vie du bon pied.
Victime de violences physiques et psychologiques quotidiennes de la part de son père, l’enfance de Sylvain est loin d’avoir été tendre.
Prisonnier d’une famille dysfonctionnelle, le petit garçon trouve en la nourriture une échappatoire à ses traumatismes le faisant sombrer dans l’obésité.
Fatigué de mentir face à la justice et ne pouvant plus affronter ce quotidien cruel, Sylvain trouve le courage de dévoiler la vérité. La décision tombe – son père ne pourra plus l’approcher.
Sauvé de la cruauté de son père, Sylvain doit désormais faire face à un autre fléau : le harcèlement scolaire.
Loin d’être sorti de ce cercle infernal, son adolescence fut tout autant une période d’acharnement psychologique. L’obésité déclenchée par son enfance l’expose désormais aux moqueries et aux insultes de ses camarades.
“Là où je me pensais libéré de mon père, le harcèlement scolaire m’a de nouveau isolé.”
Etudier en solitaire, rentrer vite et continuer à se réconforter dans les jeux vidéo et la nourriture, voilà le lot quotidien de Sylvain.
Violences familiales, obésité, harcèlement scolaire… ça en est de trop pour ce jeune adolescent qui décide de prendre son courage en main. Les autres ne définiront plus qui il est, seul lui détient ce pouvoir là.
C’est en 2019, qu’il découvre la mythique épreuve IRONMAN, un triathlon de l’extrême ou chacun des athlètes vient défier l’épreuve avec son histoire et son défi personnel.
Le lendemain, dans la cour de récréation, Sylvain répond à une énième moquerie : « Vous verrez, celui que l’on a longtemps appelé FATMAN deviendra IRONMAN ».
Deux ans plus tard, le 22 Mai 2022, Sylvain termine l’Ironman d’Aix en Provence après 13h36 de sueur et de larmes en y trouvrant le goût de l’effort, un combat à mener et l’envie d’aller encore et toujours plus loin, à la conquête des championnats du monde à Hawaï en 2024.
Mais le combat ne s’arrête pas là !
Ses actions
Sylvain veut désormais passer le relai aux jeunes en sensibilisant le plus grand nombre étant victimes de violences et de harcèlement ou souffrant d’obésité.
De son histoire, il veut faire une force, un message puissant, une leçon à apprendre. Mais cela dépasse sa propre histoire. Il décide donc de défendre ces causes qui ont marqué son parcours et montrer que malgré les difficultés et les obstacles tout est possible.
En 2023, il crée l’association « Agir pour devenir » pour postuler à l’appel à projets MoHo4Young. Avec pour mission de sensibiliser et lutter contre l’obésité, les violences familiales et le harcèlement scolaire à travers des échanges, des ateliers sportifs, un documentaire…
MoHo4Young dans tout ça ?
Touché par son combat et son authenticité, le comité de sélection MoHo4Young très ému l’élu, avec son projet Agir pour devenir lauréat de la seconde édition.
Cette année, Sylvain s’est engagé auprès de différentes écoles élémentaires, collèges et lycées afin d’apporter son témoignage et de sensibiliser les jeunes au harcèlement scolaire.
Avec les équipes éducatives, ils mettent en place divers ateliers, mises en situation harceleurs / harcelés, et diffusent également des vidéos pour informer les élèves et libérer la parole.
Fin 2023, Sylvain prend une décision forte. Il démissionne pour se consacrer pleinement à cette cause, la cause de sa vie. En 2024, il postule à nouveau à l’appel à projets MoHo4Young pour enclencher un Tour de France.
Au programme résilience, dépassement de soi et solidarité !
Ce qu’on retient d’Agir pour devenir
La vie est une course effrénée, semée d’obstacles mais un grand frère comme Sylvain pour vous relever si besoin. N’oubliez pas que vous n’êtes jamais réellement seul et que la seule personne qui peut réellement vous définir c’est vous !
« C’est dans les utopies d’hier que se trouvent les solutions d’aujourd’hui.”
L’asso en quelques mots(ho) :
C’est l’histoire de deux lovers de l’Océan (mais pas que) : Malaury et Julien !
Si vous n’y croyiez pas encore, on a la preuve que le coup de foudre existe réellement puisqu’eux l’ont eu pour l’Océan.
Amateurs de balades au coucher du soleil, de sessions de surf ou expert en plongée sous-marine… Malaury et Julien connaissent en long, en large et en profondeur les Océans. Et c’est pour protéger ses richesses qu’ils ont créé en 2018 l’asso Blutopia, à la Rochelle.
En se donnant simplement comme mission d’encourager tout le monde à agir pour préserver l’Océan grâce à des solutions concrètes et accessibles.
Blutopia, c’est un peu ce bon pote qu’on adore parce qu’il te montre que ce monde n’est finalement pas si pourri et que le nombre de solutions sont aussi vastes que les océans pacifique et atlantique réunis.
On peut dire que cette mission leur colle comme une combinaison de plongée.
Ses actions pour les océans
Contre vents et marées, Blutopia garde le cap pour sensibiliser, mobiliser et trouver des solutions à des enjeux complexes comme la pollution plastique, l’alimentation, la finance ou encore l’énergie.
Expos photos, jeux, docus, séries, podcasts, outils pédagogiques… Pour Blutopia, tous les moyens sont bons pour œuvrer au service de l’Océan et faire passer des messages puissants.
MoHo4Young dans tout ça ?
Une chose est sûre, l’urgence de la situation fait que ces 2 là n’ont attendu personne pour concrétiser leur projet.
Mais on ne va pas se mettre un masque plein de buée sur les yeux, seul c’est compliqué de multiplier l’impact de ses actions.
Après avoir lancé une première campagne sur la pollution plastique avec la série documentaire, « L’autre confort », axée sur la collecte, la revalorisation et la réduction des déchets, ainsi que la transmission de ces alternatives.
Blutopia a postulé à l’appel à projets MoHo4Young dans l’optique de développer un nouveau projet de documentaire intitulé “De l’Assiette à l’Océan”. Cette fois-ci, ils mettent en avant des solutions concrètes et appétissantes pour prendre soin des Océans depuis notre assiette.
Désormais, plus d’excuses valables pour ne pas changer sa façon de consommer !
Ce qu’on retient pour sauver les océans
Sans relâche, Blutopia ne perd jamais l’occasion de sensibiliser, former, mobiliser et passer à l’action pour préserver les Océans avec passion.
Difficile de ne pas conclure cet article sans citer Antoine Furetière “C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières”.
Pour en savoir plus sur Blutopia, le mieux c’est de plonger directement dans leur monde ici.
Dans le cadre de notre initiative « Deplastify The Planet », MoHo vous propose de découvrir le portrait des 100 personnes clés qui comptent dans la lutte contre la pollution plastique. Chercheur, lobbyiste, activiste, entrepreneur, journaliste, politique, nous vous proposons de les rencontrer et de lire leur vision du sujet et des solutions pour éradiquer la pollution plastique. #DeplastifyThePlanet
Tu fais quoi dans la vie ?
Je suis juriste en droit de l’environnement de formation et responsable plaidoyer sur les déchets aquatiques pour Surfrider Foundation Europe. C’est une association de protection de l’océan créée par des surfers en 1990 à Biarritz dans le but originel de protéger leurs spots de surf contre les pollutions. Nous sommes présents dans 12 pays européens, avec une cinquantaine de groupes bénévoles, et nous travaillons pour protéger l’océan et garantir la santé des écosystèmes au bénéfice de la biodiversité et de la santé humaine. D’abord, nous développons une expertise sur les déchets aquatiques et la qualité de l’eau en collectant des données via les sciences participatives. Ensuite, nous avons une partie sensibilisation et éducation à l’environnement. Le troisième volet concerne la partie plaidoyer, pour dialoguer avec les entreprises, les politiques, influencer la loi et la politique environnementale pour rendre le cadre législatif plus protecteur de l’océan par exemple. Et mon quotidien, c’est la partie plaidoyer sur les enjeux de déchets et principalement de déchets plastiques.
Sommes-nous (des) malades du plastique ?
Oui, nous sommes malades à cause du plastique, c’est une certitude, il a un impact sur la santé humaine. Et nous sommes des malades du plastique car c’est un matériau omniprésent dans notre quotidien, dans tous les objets. Et pour s’en défaire, ça demande un vrai effort : c’est peu cher, ça a de multiples propriétés, on peut en faire à peu près tout ce qu’on veut ! Aujourd’hui, on se rend compte de son impact sur l’environnement et la santé humaine mais revenir en arrière est compliqué, avec une production exponentielle qui s’accompagne d’une pollution exponentielle de l’environnement.
3 chiffres à avoir en tête ?
On produit 460 millions de tonnes de plastique par an, et ce chiffre est exponentiel. Il y a au moins 12 millions de tonnes de déchets qui arrivent dans l’océan chaque année, l’équivalent d’un camion poubelle déversé par minute. Sur tous les plastiques produits, 36% sont des emballages : c’est à dire que plus d’un tiers du plastique sert à emballer d’autres produits… souvent en plastique. Enfin, 75% des déchets qu’on ramasse sur les plages sont des produits à usage unique.
Qu’est-ce qui pourrait faire bouger les lignes ?
Il y a une prise de conscience généralisée sur le fait que le plastique est un facteur de pollution à la fois pour l’environnement et de plus en plus pour la santé humaine. Cette prise de conscience fait que les citoyens se mobilisent et ont envie de changer leurs comportements. Et ça va avec l’évolution du cadre législatif qui va contraindre les entreprises à bouger et surtout à changer de modèle économique. Le problème est que nous sommes toujours dans une société linéaire fondée sur les énergies fossiles : on produit, on consomme, on jette. Et le plastique est fait à partir de pétrole, donc basé sur ce modèle. Il nous faut donc un autre cadre législatif car les entreprises ne changeront pas de modèle d’elles-même. Parce que si les citoyens veulent changer mais qu’ils n’ont pas les moyens de le faire… eh bien, il faut proposer des solutions ! En France, nous avons pris des dispositions législatives en ce sens, comme la loi anti-gaspillage pour l’économie circulaire. Au niveau européen, on a eu la directive sur les plastiques à usage unique qui vient interdire certains produits.
Pour la première fois, on a accepté pour raisons environnementales des restrictions au marché intérieur, donc à la liberté commerciale qui est pourtant la règle d’or dans l’Union européenne. C’est vraiment une première étape. Et actuellement, il y a la discussion pour le traité international contre la pollution plastique. Le plastique, c’est comme le climat, c’est une pollution globale qui impacte tout le monde, une responsabilité partagée à laquelle il faut une réponse collective. Cette discussion au niveau international pourrait faire changer notre modèle économique.
Le premier objet du quotidien en plastique dont on peut se débarrasser ?
Les deux premiers objets que j’ai vraiment supprimés sont le sac et la bouteille plastique. Il faut penser à prendre sa gourde et avoir toujours un tot bag sur soi mais une fois que c’est ancré dans notre quotidien, ça ne pose aucun souci. Et ça fait vraiment partie des déchets qu’on retrouve le plus souvent sur les plages, ça me rend complètement dingue de voir autant de bouteilles alors qu’on a la chance d’avoir de l’eau potable en France, ce qui n’est pas le cas partout. Et au pire, il y a la bouteille consignée en verre.
Comment agis-tu dans ta vie au quotidien ?
Les gestes du quotidien ont leur utilité, d’abord parce que c’est hyper gratifiant de se dire que ce qu’on peut avoir un impact positif sur la planète, même si on a l’impression que ça n’a pas d’effet à notre échelle. Mais 7 milliards de petits gestes, ça a un énorme effet. En plus, on montre l’exemple et on montre que c’est facile. Personnellement, quand j’en parle, je vois émerger une prise de conscience, une petite graine et au fur et à mesure, les gens vont agir différemment. Et si notre comportement et notre discours ont un impact sur notre entourage qui a un impact sur son entourage… c’est l’effet papillon.
On peut supprimer progressivement des objets plastiques de son quotidien, dans l’idée d’une démarche pas à pas. C’est compliqué de changer radicalement alors que c’est plus facile de se dire, chaque semaine ou chaque mois, que je supprime un objet plastique : les sacs, la bouteille, les emballages alimentaires en prenant sa boite en verre ou inox, les couverts réutilisables, etc. Puis on peut enlever le plastique de sa salle de bain en passant au shampoing ou savon solide, puis les produits d’entretien… Cette démarche fonctionne car on l’intègre progressivement et il y a de plus en plus d’alternatives, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans.
Un peu d’espoir ?
L’espoir est qu’il y a actuellement une prise de conscience. Les évolutions technologiques ont permis de filmer et diffuser des images qui ont pu choquer ou faire réfléchir. Quand on autopsie une baleine et qu’elle a 36 sacs dans son corps, on comprend qu’elle est morte à cause de nous ! On retrouve du plastique dans tous les oiseaux de mer, les tortues, les dauphins, etc. Ces images combinées avec les avancées scientifiques ont permis de faire émerger une prise de conscience via les médias. Et les politiques s’en saisissent. Sans parler de l’évolution législative depuis une dizaine d’années. Avant, quelques pays légiféraient alors que maintenant, on se dirige vers un traité international. Il va falloir une solution beaucoup plus ambitieuse que le recyclage, repenser nos modes de vie en réduisant complètement l’utilisation de cette matière toxique. Et on ne sait pas faire du plastique non toxique. Nous sommes encore loin de nos ambitions, mais si on veut voir une lueur d’espoir : au moins, maintenant, on en parle.
Un message pour les décideurs ?
J’ai envie de parler aux décideurs publics, quelle que soit leur échelle : ayez le courage d’être à la hauteur de nos ambitions. Nous n’avons plus le temps d’attendre : dans 50 ans, il y aura plus de plastique que de plancton dans l’océan, sauf qu’on ne se nourrit pas de plastique. Donc il faut être ambitieux, il faut avoir une volonté politique forte pour changer de modèle et prendre des décisions. Et chacun peut le faire à son échelle : un maire peut prendre des arrêtés pour retirer le plastique dans certains commerces ; on peut encourager le réemploi ou supprimer des plastiques au niveau national ; et on peut se mettre d’accord pour réduire la production de plastique ou supprimer les subventions aux énergies fossiles au niveau international. Il faut du courage politique pour prendre la décision de changer le modèle économique.
Et pour la jeunesse ?
Continuez de vous mobiliser et de vous battre pour ce que vous croyez juste. Le climat, le plastique, ça se recoupe, et on voit une grosse mobilisation sur les sujets environnementaux. Si on se mobilise et si on continue de faire des choix différents, auxquels on croit, ça marche. Et si on fait ce en quoi on croit, ça a beaucoup plus de chances de marcher. Il faut s’intéresser, interroger, creuser le sujet, croiser les sources. C’est compliqué de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, donc il faut creuser ses informations, et pourquoi pas suivre des ONG si on veut s’engager, parce que ça fait du bien au moral.
Comment je peux en savoir plus ?
J’irais évidemment sur les sites de Surfrider Foundation, nos réseaux sociaux, par exemple pour découvrir le bilan environnemental annuel sur l’état de la pollution marine. Car on ne fait pas que des ramassages de déchets : on les compte, on les qualifie, pour établir un diagnostic. Derrière, on agit pour supprimer la pollution à la source, mais c’est intéressant de se poser et de se demander : “ok, qu’est-ce qu’on retrouve vraiment sur les plages, d’où ça vient ?” On se rend compte que ce ne sont pas simplement les gens qui vont pique-niquer, ça vient souvent de beaucoup, beaucoup plus loin, parfois même d’industries.
Il y a aussi le site de Rethink Plastic Alliance, une coalition d’ONG européennes, pour ceux qui veulent plus d’informations sur l’aspect politique européen. Donc dans la partie “library”, on trouve pas mal d’informations un peu plus techniques.
Je conseille aussi un film très court, The Story of Plastic, disponible sur YouTube (sa version animée est ici), qui explique vraiment d’où vient le plastique, comment il a été produit et l’ensemble des impacts qu’il a sur la planète.
Il y a aussi plein de comptes d’influenceurs positifs, comme Gaëtan Gabriele ou Girl Go Green, que je recommande. Vous pouvez télécharger l’application Ocean Zero de la Surfrider Foundation, qui propose des petits défis hebdomadaires pour supprimer le plastique de son quotidien. Et enfin les rapports de l’UNEP, le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement, sur la pollution plastique mondiale.
Une info surprenante, sur le plastique, à nous partager ?
“Le plastique ne disparaît jamais.” Il devient juste plus petit. Donc quand on produit 460 millions de tonnes de plastique, chaque année, elles ne disparaissent pas : elles deviennent 460 millions de tonnes de micro et nanoparticules plastiques. Et c’est pour ça qu’on en a absolument partout, au fin fond de la fosse des Mariannes comme au sommet des montagnes, dans l’eau, dans l’air, dans notre corps…
Ton panthéon des personnalités incontournables du plastique ?
Deux chercheurs scientifiques ont pour moi vraiment contribué à la prise de conscience sur la pollution plastique et microplastique du milieu marin : François Galgani de l’IFREMER et Fabienne Lagarde, enseignante-chercheuse à l’Université du Mans. C’est super important de lire leurs rapports, car ce sont des faits incontestables sur l’ampleur et les impacts de la pollution.
Et j’ajouterais mes collègues qui font du plaidoyer contre le plastique, toutes les personnes qui travaillent au sein de la coalition Break Free From Plastic, les militants d’associations notamment en Asie, en Amérique latine, parfois avec moins de moyens, moins d’écoute, et qui continuent à s’engager. Et bien sûr les bénévoles, qui donnent de leur temps, ne serait-ce que pour faire passer le message. C’est super de voir qu’on a tous cette capacité de faire passer le mot.
En 2050, ce sera comment ?
On a deux routes possibles. Soit on va droit dans le mur, et le monde au croisement des crises plastique, climat et biodiversité ne sera pas terrible, c’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’on peut imaginer un effondrement de la société, des guerres pour l’énergie ou l’eau, qui ont déjà commencé… De l’autre côté, on a un monde où, indépendamment de ce que peuvent décider les Etats, plus ou moins ambitieux, on peut retourner au collectif, avec plein de solutions à l’échelle locale. C’est déjà le cas dans de nombreux endroits où on voit émerger de nouveaux types d’organisation, avec des jardins partagés, des compétences partagées, plus d’humain, etc. Un futur où on réapprend à se connecter à la nature, où on crée une nouvelle société. L’avenir sera ce qu’on en fera, nous sommes tous responsables des choix qu’on fait à notre niveau. J’espère qu’on fera les bons.
Nous sommes artistes, nous aimons danser mais nous nous interrogeons sur l’avenir. Plutôt que d’en faire un vecteur d’anxiété, nous avons décidé d’en faire une source de motivation – Pauline Lida
C’est l’histoire de trois danseuses et d’un collectif artistique, qui mettent leur art au service des enjeux écologiques.
L’émotion du mouvement au service de l’engagement climatique !
Le collectif est né en 2021, par trois danseuses talentueuses Pauline Lida, Justine Sène et Jade Verda, qui se sont rencontrées pendant leurs études, à Sciences Po.
Au moment d’entrer dans la vie professionnelle, Jade, Pauline et Justine se sont demandées quoi faire pour avoir un impact. Elles ne voulaient pas intégrer un système dans lequel elles ne croyaient pas, mais faire quelque chose d’utile pour ces prochaines années qui sont d’importance capitale.
Ces trois jeunes femmes de 23 ans ont décidé de passer par l’art. En utilisant la danse comme vecteur de mobilisation face à l’inaction politique et à l’urgence climatique.
Danser pour éveiller les consciences
C’est l’ambition du collectif Minuit 12 qui par la danse, incite le spectateur à s’affranchir de la simple contemplation et à se mettre en mouvement.
Par le corps, on touche les gens plus intimement. Si par nos mouvements tu ressens dans ton fort intérieur que ce dont on te parle c’est ton environnement, ton futur, les espèces avec qui tu partages cette terre, c’est fort. La danse, à l’origine, c’est créer des sensations et des émotions, et si on peut les orienter vers l’écologie, c’est très puissant.
En transmettant des messages par la danse, le collectif Minuit 12 matérialise et conscientise des enjeux de transition qui peuvent parfois paraître intangibles. Les idées prennent vie, par le biais d’une recherche chorégraphique engagée.
Le collectif artistique produit donc ses propres spectacles comme :
Écume, dans lequel des danseurs interagissent avec des vidéos projetées. Pour explorer notre lien à l’environnement, en particulier notre rapport à l’eau
RécitS qui évoque les liens intimes avec la nature et la biodiversité
Magma, une série de workshops sur le thème « Art et activisme écologique ».
Le point commun de toutes ces créations, c’est l’émotion. Comment l’art peut toucher et donc sensibiliser aux sujets brûlants du climat et de la biodiversité avec pour matière première le corps.
Ces chorégraphies sont réalisées par un collectif pluridisciplinaire d’artistes. Principalement âgés de 19 à 30 ans, adeptes de la danse contemporaine au hip-hop en passant par le locking. Parce que pour toucher un public large et que chacun se sente représenté, il faut mobiliser différentes esthétiques.
Avoir cette force du groupe est puissante. On a envie d’inviter d’autres artistes à nous rejoindre, notamment certains qui ne sont pas dans les codes d’une culture privilégiée. Nous avons envie de pouvoir parler aux gens, peu importe leur background. De créer un nouveau langage commun contemporain, universel et de faire ressentir les individualités de chacun·e à travers la danse.
Convaincues que c’est en se rassemblant qu’on peut faire bouger les choses. Que l’écologie se ressent dans les corps, ces corps qu’on habite tous Jade, Justine et Pauline invitent les artistes à sortir des salles de spectacle et à s’engager.
Car la transition écologique doit se faire dans la forme et la pratique de la culture, mais aussi dans les récits.
Nous sommes très heureux d’avoir soutenu cette initiative dès son origine et de la voir grandir aujourd’hui.
Pour permettre à de nouveaux projets de naître, grandir et soutenir les jeunes générations, rejoignez MoHo4Young comme mécène, partenaire ou mentor.
Aidez-nous à donner la place à ces jeunes générations d’écrire des récits d’avenir plus positifs. Ensemble, imaginons et engageons nous vers un monde plus durable, solidaire et désirable.
Écouter la voix des jeunes générations n’est pas seulement un acte de générosité, c’est un investissement dans un avenir où l’espoir, l’innovation et l’inclusion deviennent les piliers d’une société florissante – Nelson Mandela
C’est l’histoire d’un garçon issu de quartier prioritaire des rêves plein la tête.
Final Score est le premier long-métrage de Mehdi Saadi, qu’il a réalisé, écrit et produit, depuis 2019.
Un projet ambitieux, impliquant plus de 250 personnes. Et de nombreuses institutions, dont la ville de Nanterre, la maison Daniel Fert, les lycées Joliot-Curie, Louis-le-Grand & Evariste Gallois.
Le premier objectif du film est avant tout d’illustrer que ce n’est pas parce qu’on est jeune, qu’on ne peut pas être capable d’aspirer à de grands rêves.
Un film réalisé par un jeune issu de quartier prioritaire qui montre qu’en s’unissant, le fait de venir d’horizons différents, nous apporte à tous et toutes de l’expérience, des connaissances et surtout nous apprend à vivre ensemble.
Final Score est l’histoire de l’ascension sociale de Dylan. Jeune vivant en banlieue, qui se voit offert une place au sein du prestigieux lycée Louis-le-Grand. Mais des événements étranges vont marquer à jamais la vie de Dylan.
Travaillant depuis 3 ans sur ce long-métrage, Medhi a fait appel à MoHo4Young pour la post-production du projet.
Accorder la parole aux jeunes générations revêt une signification profonde dans la construction d’une société ancrée dans des valeurs positives et des récits sociaux édifiants. Les jeunes sont les gardiens de l’avenir, porteurs d’une énergie créative et d’une volonté de changement.
En leur offrant la possibilité de s’exprimer, nous permettons l’émergence de messages clés et de récits qui reflètent leur vision optimiste et leur engagement envers un monde meilleur.
Les jeunes générations sont souvent animées par un désir ardent de résoudre les problèmes sociaux et environnementaux. Leur voix peut inspirer des actions concrètes.
En les encourageant à partager leurs expériences et leurs idées, nous favorisons la création d’une culture positive. Mettant en lumière des initiatives exemplaires et des succès collectifs.
La parole des jeunes devient ainsi un catalyseur puissant pour forger une société où l’espoir, l’inclusion et la coopération sont au cœur des récits sociaux, contribuant ainsi à bâtir un avenir plus prometteur pour tous et toutes.
Aidez-nous à leur donner la parole pour qu’ils donnent à l’avenir une dynamique plus positive.
Lauréat saison 1 – Un parcours citoyen dans les lycées
Les jeunes ne sont pas seulement l’avenir, ils sont le présent. Leurs voix, leurs idées et leur énergie sont essentielles pour façonner le monde d’aujourd’hui et de demain – Malala Yousafzai
C’est l’histoire de 5 lycéens qui voulaient reprendre leur place de citoyen.
Cité des chances est une association créée en janvier 2018 et née de l’envie de lutter en faveur de l’égalité des chances et de la volonté de partager et de s’engager à d’autres jeunes.
Ce projet a été lancé par deux lycéens, très vite soutenus et rejoints par leurs amis. Cité des chances c’est donc 5 membres fondateurs qui se sont engagés à donner la parole aux jeunes et à leur donner les outils nécessaires pour qu’ils s’approprient les affaires publiques.
Sentiment partagé par de nombreux jeunes, l’association a rapidement été rejointe par une soixantaine de bénévoles. Et compte désormais 6 antennes.
Leur volonté : débarquer dans le maximum de département pour permettre aux jeunes les plus éloignés des affaires publiques de se sentir légitimes pour participer au débat démocratique.
Ce projet a 3 objectifs
lever l’auto-censure chez les jeunes, leur faire prendre conscience qu’ils ont des idées, une voix et qu’elle doit être entendue ;
leur permettre de mieux connaître l’écosystème politique et son fonctionnement ;
faire en sorte que les jeunes s’engagent davantage dans la citoyenneté (vote, associations, militantisme…)
Ils ont donc lancé le projet “Un parcours citoyen” pour aider concrètement les jeunes à s’exprimer et comprendre le fonctionnement de nos institutions grâce à la pratique :
atelier d’éloquence
simulation parlementaire
visite à l’assemblée nationale
débat à la cité à voté pendant les élections
Un parcours sur 3 ans pour permettre aux jeunes de s’emparer des questions publiques, de ne plus s’auto-censurer, et de s’engager.
Pour que les jeunes s’approprient le débat public et les lieux de pouvoir.
Afin de compléter ce premier projet, l’association a également lancé le projet “Orientation”. Pour lutter contre l’auto censure et offrir un meilleur accès à l’information sur l’enseignement supérieur et montrer que l’engagement n’est pas réservé à quelques filières.
Entourée par d’autres associations comme Article 1 ou tous élus ainsi que par Animafac, Cité des Chances a réussi à développer l’association en 3 ans.
Malgré une motivation sans faille et un travail sans relâche, ces 5 lycéens avaient besoin de soutien financier, humain et de visibilité.
MoHo4Young leur a donc permis de développer leurs projets au sein de l’association et de leur donner tous les pouvoirs d’agir.